FORMER & ACCOMPAGNER
Le Handball, le Volley-ball et le Basketball français unis au service de l’international
Sous l’impulsion de l’Agence Française de Développement et des Fédérations Françaises de Handball, Volley-ball et Basketball, la Fondation HAVOBA, sous égide de la Fondation du sport Français (FSF) a pour objectif de contribuer au développement de l’impact social de ces 3 disciplines sur le continent Africain.
La Fondation HAVOBA arrive sur le terrain ! À partir de mardi, la Fondation débarque au Sénégal. Parmi les acteurs du sport français qui font partie du voyage, on retrouve François Woum Woum, ancien international français et camerounais de handball et directeur de l’US Saintes handball. Il interviendra dans le pôle dirigeants d’HAVOBA. Il nous donne ses impressions avant de partir.
Quel est votre lien avec la Fondation HAVOBA ?
Je pense que la Fédération Française de Handball m’a beaucoup apporté tout au long de ma carrière et de ma vie et je voulais leur rendre. J’avais échangé il y a quelques années avec Paul Landuré sur comment je pouvais donner un coup de main à la Fédération. J’avais aussi une appétence pour le voyage et la découverte d’autres cultures, d’autres façons de voir le sport et le handball en plus particulier. C’était un peu tombé à l’oubli. Puis j’ai rencontré Asya Mokeddem qui est un membre du Copil d’HAVOBA. Elle m’a proposé d’intégrer, de devenir référent pour le pôle dirigeant. Je n’ai pas hésité un instant avant de me lancer dans cette aventure.
Quelles seront vos missions lors de ce déplacement au Sénégal ?
Je vais participer à un temps d’échange de trois jours sur des sujets qui ont été prédéterminés en concertation avec les référents des six pays africains. On va aborder des sujets comme les projets associatifs, la vision stratégique, la gouvernance, la gestion de conflits ou encore la gestion administrative et financière. Il n’y a rien de descendant, c’est très important de le rappeler. C’est aussi l’une des raisons qui me pousse à voyager, c’est rencontrer des gens. Et quand on rencontre des gens, on apprend d’eux. C’est un des intérêts de ce voyage, c’est important de le mettre en avant.
Connaissez-vous le niveau du handball sénégalais ?
J’ai eu la chance de jouer deux CAN. La dernière, c’était en 2010, donc cela remonte. J’ai rencontré pas mal de joueurs sénégalais, d’entraîneurs. Et à l’époque le niveau était vraiment bon. Mais aujourd’hui, je pense que le niveau de jeu a un peu baissé. Je crois que les filles sont encore performantes. Néanmoins, je ne pense pas qu’on intervienne sur la partie sportive. Le but sera vraiment d’échanger sur les bonnes pratiques et transmettre ce que les fédérations françaises de handball, volley et basket ont pu mettre en place pour atteindre le plus haut niveau.